Quand la Pomme s’invite chez la fenêtre.
Après avoir ouvert son iPod au monde PC avec sa plate-forme d’achat et logiciel iTunes, Apple re-tente sa chance avec son navigateur Web SAFARI.
On peut de demander pourquoi lancer un n-ième navigateur dans le monde Windows alors qu’il y a déjà Internet Explorer, FireFox, Opéra, NetScape…. Et j’en passe.
La réponse est simple : c’est un hameçon.
Le but de cette manoeuvre n’est pas de devenir le premier navigateur (ce n’est du moins pas le premier objectif, mais si ça se fait c’est quand même bon à prendre), non le but réel est d’accrocher les utilisateurs de Windows.
“Vous savez utiliser iTunes, même Safari, alors vous savez utiliser un Mac !”
WebKit, le pire ennemi de FireFox.
Toute personne qui aura une fois utilisé un iPhone ou un iPod Touch pour surfer sur le net aura été impressionné par la réel facilité et le rendu de la version mobile de Safari.
Car en effet, la force de Safari, c’est son moteur de rendu, la partie qui gère la traduction des pages Web que vous afficher.
Il y a un an de cela, lors d’une conférence organisé à l’Université de Technologie de Compiègne, un contributeur au développement de FireFox 3 avait émis sa crainte de voir un jour WebKit adapté pour Windows car il est légé et rapide.
De plus, on peut signaler que si Google Chrome à fait tant de bruit sur sa rapidité et légèreté c’est grâce à l’utilisation de WebKit.
WebKit, qui est Open-Source est également le premier moteur qui vient de passer avec succès le test ACID3.
Si vous voulez tester votre navigateur, c’est par là.
Safari, un bon outil de développement
Mis à part sa légèreté et sa rapidité d’exécution, Safari se révèle également être un bon outil de développement pour le Web.
Même si Firefox possède des modules complémentaires comme “Firebug”, vous pouvez activer le menu de développement dans les préférences de Safari.
Vous aurez ainsi accès à des panneau d’analyse de CSS, de code JavaScript et des éléments qui constituent votre page :